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Quels facteurs expliquent l'évolution des prix des
propriétés au Québec?
Les prix des propriétés sont influencés par plusieurs facteurs.
Parmi ceux-ci, trois sont considérés comme fondamentaux, soit les revenus, la
démographie et les taux d'intérêt. Nous avons mesuré l'effet de ces trois
variables sur l'évolution des prix et nous en présentons ici les principaux
résultats.
Le marché résidentiel au Québec a connu une vive progression des
prix des propriétés au cours des trente dernières années, avec une période
2000-2010 particulièrement faste. Entre le quatrième trimestre de 1980 et le
quatrième trimestre de 2011,
le prix moyen des propriétés au Québec, toutes catégories confondues, a augmenté
de 422 % tandis que l'inflation a atteint seulement 163 %. En conséquence, le
prix moyen des propriétés dans la Belle Province a presque doublé en termes
réels au cours de cette période.
L'évolution des prix des propriétés est loin d'avoir été uniforme
tout au long de la période considérée. Sur le graphique 1, on peut identifier
des périodes de légère croissance, de décroissance, de stabilité et de forte
croissance. Quels sont les facteurs sous-jacents permettant d'expliquer ces
changements de tendance?
L'évolution des prix des propriétés, en termes réels, est
déterminée principalement par l'évolution des trois facteurs dits fondamentaux :
la croissance des revenus, la croissance de la population et l'évolution des
taux d'intérêt. (voir le document complet)
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Tableaux statistiques récapitulatifs des cinq dernières
années pour toutes les régions du Québec
Des tableaux récapitulatifs des cinq dernières années (2006 à
2011), relatant les principales statistiques MLS® annuelles pour tous les
centres urbains (régions métropolitaines et agglomérations) de la province, sont
maintenant disponibles dans la section « Carrefour statistiques MLS® » de notre
site Web.
Pour accéder directement aux tableaux, cliquez ici.
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Paul Cardinal, directeur du service
Analyse du marché à la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ),
nous présente les perspectives du marché immobilier québécois pour l'année
2012.
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Bon début d'année pour les ventes résidentielles au
Québec
Le nombre
de ventes résidentielles conclues par l'intermédiaire du système MLS® au Québec
en janvier 2012 a atteint 4 829, soit un niveau 2 % supérieur à celui de janvier
2011 et 4 % supérieur à la moyenne de 2007 à 2011 pour un mois de janvier. La
performance du marché résidentiel a toutefois été très disparate à travers la
Belle Province. Par rapport à janvier 2011, les régions métropolitaines de
recensement (RMR) de Saguenay (89 transactions), de Gatineau (216 transactions)
et de Montréal (2 470 transactions) ont enregistré des augmentations respectives
de 25 %, 10 % et 1 % au chapitre des ventes. En revanche, les RMR de Québec (501
transactions), de Trois-Rivières (62 transactions) et de Sherbrooke (115
transactions) ont connu des baisses respectives de - 4 %, - 6 % et - 10 %.
Des statistiques détaillées sur l'activité MLS® pour la province et
chacune des régions métropolitaines sont disponibles chaque mois dans la section
« Carrefour statistiques MLS® » du site Web de la FCIQ. Pour les consulter, cliquez
ici.
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Un marché dynamique dans l'agglomération de
Saint-Hyacinthe en 2011
Après avoir connu une hausse importante des ventes résidentielles
en 2010 (+ 15 %), le marché de la revente de l'agglomération de
Saint-Hyacinthe 1 a poursuivi sur cette belle lancée en 2011. En tout,
557 ventes de propriétés ont été enregistrées dans le système MLS® dans
l'agglomération maskoutaine l'an dernier, soit une augmentation de 7 % par
rapport à 2010. Cette hausse fait bonne figure par rapport aux résultats
enregistrés pour l'ensemble de la province qui a connu un recul de 4 % des
ventes en 2011. Cette bonne performance s'explique principalement par les ventes
de copropriétés qui, après avoir plus que doublé en 2010 (+ 106 %), ont connu
une autre bonne performance en 2011, avec une croissance de 16 % soit 119
ventes. Des hausses de ventes ont également été enregistrées pour l'unifamiliale
(+ 5 %) et le plex (+ 4 %). Au chapitre des prix, la copropriété s'est encore
démarquée avec une hausse de prix médian de 11 %, suivie par l'unifamiliale (+
6 %) et le plex (+ 1 %). En moyenne, les propriétés trouvaient preneur en 82
jours, 117 jours et 93 jours selon qu'il s'agissait respectivement d'une
unifamiliale, d'une copropriété ou d'un plex. Pour plus de détails, consultez
l'édition provinciale du dernier Baromètre
MLS®.
1 L'agglomération de Saint-Hyacinthe regroupe La
Présentation, Saint-Thomas-d'Aquin, Saint-Barnabé-Sud,
Saint-Hyacinthe-le-Confesseur, Sainte-Rosalie, Saint-Simon, Saint-Hyacinthe et
Notre-Dame-de-Saint-Hyacinthe.
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La croissance de la population s'est accélérée au Canada
et au Québec
Selon les chiffres du recensement de 2011 publiés en janvier
dernier par Statistique Canada, la population canadienne a augmenté de 5,9 % par
rapport au précédent recensement réalisé en 2006, atteignant ainsi 33 476 688
habitants. L'accroissement de la population au Canada s'est donc fait à un
rythme supérieur à celui observé lors de la précédente période intercensitaire
(+ 5,4 % entre 2001 et 2006). Le Québec, avec une population de 7 903 001
habitants (en hausse de 4,7 % par rapport à 2006), reste la deuxième province la
plus peuplée au Canada derrière l'Ontario (12 851 821 habitants). Le taux
d'accroissement de la population québécoise a également augmenté puisqu'il était
de 4,3 % entre 2001 et 2006. Au Québec, c'est la région métropolitaine de
Gatineau (partie québécoise de la RMR Ottawa-Gatineau) qui a connu la plus forte
croissance de la population avec une hausse de 9,6 % en seulement 5 ans. La
région métropolitaine de Québec se classe deuxième avec une augmentation de 6,5
% entre 2006 et 2011, suivie de Sherbrooke (+ 5,5 %), Montréal (+ 5,2 %),
Trois-Rivières (+ 4,9 %) et Saguenay (+ 1 %). Pour plus de détails, consultez le
site de Statistique Canada.
Source : Statistique Canada
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La situation du marché immobilier au Québec demeure
relativement saine
Selon le plus récent Point de vue économique de
Desjardins, les prix des propriétés au Canada ne seraient pas
loin de leur valeur d'équilibre estimée à partir d'un modèle qui tient compte
des revenus, du nombre de ménages et de l'évolution des taux d'intérêt. Au
Québec plus particulièrement, le groupe d'études économiques de l'institution
financière est d'avis que la situation du marché immobilier demeure relativement
saine dans les grands marchés comme Montréal, Québec et Gatineau. Le marché
immobilier suscite toutefois plus d'inquiétude à Toronto et à Vancouver. Dans la
ville reine, les préoccupations se situent du côté de l'offre abondante de
copropriétés, tandis qu'à Vancouver, la demande de logements serait gonflée par
la présence de nombreux investisseurs étrangers. En dépit de cela, leur analyse
ne permet pas de conclure à l'existence d'une bulle immobilière au sein du
marché immobilier canadien et les probabilités d'un effondrement demeurent
relativement faibles. L'institution mentionne toutefois que plusieurs facteurs
laissent présager une modération du marché immobilier au pays, notamment la
détérioration de l'abordabilité associée à une éventuelle remontée des taux
d'intérêt. Un ralentissement du marché immobilier lui semble probable au cours
des prochains trimestres, mais il s'agirait d'un recul graduel et ordonné. Pour
consulter l'étude, cliquez ici.
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L'hypothèse d'un effondrement du marché immobilier
canadien écartée par la BMO
Selon un rapport publié en janvier dernier par la Banque de
Montréal (BMO), l'hypothèse de l'existence d'une bulle sur le marché
résidentiel canadien paraît exagérée. En effet, même si les prix de l'immobilier
ont fortement augmenté au cours des dernières années au Canada et que
l'endettement des ménages canadiens a atteint un niveau élevé, le marché semble
davantage être légèrement surévalué qu'en situation de bulle immobilière. À
moins que ne survienne un choc important (hausse brutale des taux d'intérêt,
récession économique sévère, baisse importante des investissements étrangers),
ce qui semble peu probable au cours des prochains mois, les économistes de la
BMO entrevoient plutôt un ralentissement qu'un effondrement du marché immobilier
canadien. Ils s'attendent donc à une année 2012 relativement tranquille en ce
qui concerne l'évolution des ventes et l'augmentation des prix résidentiels au
Canada. Pour consulter l'étude (disponible en anglais seulement), cliquez ici.
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L'évolution du marché immobilier canadien est le reflet
des fondamentaux économiques
Les inquiétudes liées à la hausse spectaculaire des prix sur le
marché immobilier canadien au cours des dernières années sont exagérées selon
une récente analyse de la Banque Nationale. En effet, l'évolution du marché
immobilier canadien semble être le reflet des fondamentaux économiques,
notamment l'emploi et la démographie, qui ont affiché, depuis 2007, une
meilleure performance au Canada comparativement à la plupart des pays de
l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). En plus de
ces facteurs économiques favorables, l'étude souligne que la prise en compte des
taux d'intérêt (écartés dans plusieurs études alarmistes) dans l'évaluation de
la situation du marché immobilier canadien permet d'affirmer que l'évolution des
prix de l'immobilier au Canada va de pair avec la faiblesse des taux d'intérêt
qui a permis d'accroître la capacité financière des ménages canadiens. Au final,
cette étude suggère même que les ménages canadiens n'utilisent pas pleinement
leur potentiel d'emprunt, laissant ainsi une marge de manœuvre en cas d'une
augmentation des taux d'intérêt. Pour plus de détails, cliquez ici.
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Bonne nouvelle sur le front de l'emploi au Québec en ce
début d'année
Selon Statistique Canada, l'emploi était en hausse au Québec en
janvier 2012 après avoir enregistré trois diminutions mensuelles consécutives
totalisant 61 000 emplois de moins au cours du dernier trimestre de 2011. Selon
les données désaisonnalisées, ce sont 9 500 emplois qui ont été créés (solde)
sur le marché du travail de la Belle Province en janvier 2012.
Toujours pour ce mois, le taux de chômage s'est fixé à 8,4 % au
Québec, soit une baisse de 0,3 point de pourcentage comparativement au mois
précédent.
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Principaux indicateurs économiques - Janvier
2011
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(1) Proportion de personnes ayant répondu « Oui » à
cette question. Note : Les flèches de couleur verte
indiquent une bonne nouvelle et celles de couleur rouge, une mauvaise nouvelle. Les flèches bidirectionnelles
indiquent une stabilité. Sources : Banque du Canada, Statistique Canada,
Conference Board et SCHL.
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